textile
une question ?
Quelques petites explications sur ce blason
La
croix de Lorraine symbolise l'appartenance de la ville à la
maison de Lorraine pendant plusieurs siècles.
La ruche figure sur ce blason suite
à la visite de Bonaparte en 1802 et qui aurait
déclaré
"Elbeuf est une ruche, tout le
monde y
travaille".
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Toutes les photographies et
informations utilisées dans ce
site sont tirées du livre de Mr Charles BRISSON
<< ELBEUF >>.
Éditions Page de
Garde.
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Elbeuf
est une petite ville de 16944 habitants située à
une
vingtaine de kilomètres au sud de Rouen, dans la
vallée de la Seine. Elbeuf
était surtout connue pour son textile, en effet cette
ville était la capitale du drap.
Un
peu d'histoire:
En 390, une cité gallo-romaine du nom
d'Uggade
fût détruite par les barbares. On pense que cette
cité est le
point de départ de notre ville. L'embryon de la
cité
future verra le
jour vers 960 sous le nom de Wellebou puis Guillebo vers 1020.C'est
bien plus tard que nous retrouverons le nom d'Elbeuf
dans les écrits.
Cette ville, qui n'était qu'un petit
bourg, a appartenu
successivement au domaine ducal normand, à LA MAISON DU
VEXIN, LA MAISON D'HARCOURT,
LA
MAISON DE
LORRAINE puis à nos amis anglais de 1418 à 1449, LA MAISON DE
LORRAINE reprendra ses droits sur
Elbeuf de 1449 à 1789. C'est
après que la ville deviendra française
Une
petite visite
d'Elbeuf à travers les âges.
L'ancienne fontaine
artésienne de la rue St Jean
L'existence connue d'une vaste nappe
souterraine devait tôt ou
tard tenter les initiatives de certains elbeuviens,
propriétaires ou
industriels, et provoquer le forage de puits jaillissants dits
<< artésiens>> . Devant la
réussite des premières tentatives ces forages
allaient se
multiplier au cours de la première moitié
duXIX ème siècle.
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La place du Calvaire
Rebaptisée place François Mitterrand,
celle-ci est
la plaque
tournante de l'Elbeuf moderne. Ce carrefour correspondait jadis
à l'ancienne Porte ou Barrière de Paris
d'où
arrivait la route
de Louviers, alors que celle de Pont-de-l'Arche n'était
encore
qu'un mauvais
chemin plus ou moins praticable et que c'était par la Côte
de la
Justice que l'on se
rendait sur le plateau du Neubourg.
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Le Cirque-Théâtre
Inauguré
en 1892 il
accueillait, particulièrement pendant la foire de septembre,
des
troupes
itinérantes. Mais on y vit aussi des réunions
publiques,
des fêtes, des
congrès et des expositions. Adapté au
cinéma, il
devient l'<<Eden>>. Pendant
la guerre de 1939-1945, on y logea des militaires britanniques.
Rénové depuis peu il retrouve toute sa splendeur
et son
activité d'origine.
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Le Pont de Bois
L'ancien
Pont suspendu dit " Pont de Bois "
construit en 1842, détruit en 1870, puis en 1940.
Remplacé par le Pont Guynemer
en 1952.
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Le
Pont de Fer
C'est à la construction de la voie
ferrée de Rouen à Serquigny
par Elbeuf-St Aubain que notre ville dut d'être
dotée en 1864, d'un second
pont, établi dans l'axe des rues du Neubourg et Paris.
Détruit en 1870 puis en 1940. Remplacé par le
Pont
Jean-Jaurès.
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La
gare d'Orléans
Après plusieurs années
d'études et de travaux, la nouvelle
ligne reliant Elbeuf à Rouen, dite << ligne
d'Orléans >> avec
station à Elbeuf-ville, était
inaugurée le 7 janvier 1883.
Longue de 23 kilomètres
et extrêmement fréquenté pendant
plus d'un demi siècle la ligne dite d'Orléans
devait connaître, avec la mise en
service des cars routiers, une désaffection progressive qui
finit par entraîner
sa non-rentabilité et sa désaffectation quant au
service des voyageurs, au
lendemain de la Seconde Guerre et
même le relèvement d'une des deux voies.
Tandis qu'étaient maintenus les services de marchandises, le
bâtiment des voyageurs était converti en
logements. Depuis ce temps, Elbeuf est
uniquement desservi par la station d'Elbeuf-St Aubain.
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Le
lavoir public de la Fontaine sud
à la source du Puchot
Le nom de puchot s'apparente
aux termes de <<
pucher >> dans le sens de puiser, et de pucheux, puchette
puchoir...
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L'Hôtel
de Ville
La nécessité d'agrandir la Mairie
de la
Place du Coq était bien apparue
dès 1836. On se
décida enfin en 1864 pour un vaste terrain encore vide,
entre la rue Henry et la Seine, un
déménagement
radical en guise d'agrandissement. Un décret
impérial du 31 juillet 1865 déclarait
l'utilité
publique d'un hôtel de ville, d'une place, d'un jardin public
et de rues
latérales.
La première pierre est posée le 18 août
1867. Les travaux
terminés on se préparait à
l'inauguration lorsque la guerre éclata. Le 8
décembre 1870, ce sont les prussiens de Von Goeben qui
seront les premiers
occupants de l'édifice.
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Eglise
St Étienne
Il semble que c'est sous
Richard Ier de Normandie, entre 943
et 987, qu'aurait été
édifiée une
première et très modeste église
dédiée à St
Étienne (ecclesia
de Wellebou). Insuffisante et déjà
vétuste, cette première église aurait
été
reconstruite plus vaste par Jean Louis d'Harcourt et
dédicacée en 1454.
Nouvelle reconstruction partielle à partir de 1510, mais
arrêtée en 1515, avec
clôture par un grand mur de façade.
Parmi les nombreux vitraux qui l'enrichirent au milieu du XV
ème siècle à celui du XVI
ème, l'un d'eux, maintes fois publiés, fut offert
vers 1514 par les tisserands, qui avaient fait de St Roch leur patron,
et
représente des drapiers au travail. L'édifice
sera plusieurs fois modifié au cours des âges.
Entre-temps, l'église elle-même (sauf la
sacristie) est
d'abord inscrite à l'inventaire supplémentaire en
1926, puis classée en 1930
comme Monument historique.
En 1949,
l'église
avait fait l'objet d'importants travaux de maçonnerie et de
couverture, appelés
à être poursuivis après les
années 1970.
La couverture finale, de toute beauté comme on peut le voir
sur la photo nommée Église St Étienne
aujourd'hui, sera réalisée dans les
années 1990.
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Un petit cliché souvenir de la place François
Mitterand jadis place du calvaire. En face la rue des Martyrs
La même photo vers les années 1900, la rue, en
face, s'appelait à l'époque rue de la
Barrière
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